samedi 28 septembre 2013

Intégration à l'usage de ceux qui savent lire





Intégration

Ce que je déteste chez les Roms, gitans et chez les autres rastaquouère* de toutes origines, ce sont les rapports de servitudes qu’impose une mafia brutale sur les plus faibles de leur communauté, les femmes, les enfants et toutes personnes vulnérables ou handicapées. Je n’aime pas cette mafia qui ponctionne les si faibles gains de la mendicité, impôt total et qui ne peux être rentable qu’à une très grande échelle de servitude et de violence. C’est pas comme le maquereau avec sa « femme » où là existe la possibilité d’un rapport de force entre les protagonistes quand les relations ne sont pas trop violentes (coups, drogue, chantage). Vous me direz, toutes les communautés immigrées se conduisent ainsi. Il y a toujours une mafia qui impose sa domination sur les gens et leurs revenus. Mais pour se souvenir d’un cas extrême, le FLN imposait sa suprématie politique, communautaire et fiscale sur les habitants des bidonvilles. Mais avec intelligence, même dans sa violence il y avait une logique, en obligeant uniquement ceux qui étaient solvables ! D’autre part, d’accord ou non avec le FLN, leur objectif, s’il était d’étendre leur suprématie, était également aussi celui du bien-être de leur communauté. Chaque mafia a sa conception toute personnelle du bien-être ; jusqu’au capitalisme le plus développé ! Chez les Roms et autres communautés ressemblantes, on n’a pas le sentiment que les mafias ont pour objectif de diriger leur communauté vers un certain bien-être ! Ils dirigent leurs gens vers la misère la plus débile. Les mafieux Roms et autres sont des gros cons. Peut-être me trompis-je sur leurs objectifs ?! Leurs objectifs sont peut-être très nobles ?! Je peux comprendre que la fin puisse justifier exceptionnellement certains moyens dans une situation particulière ! Alors vite détrompijé-moi.

L’intégration. La première fois que j’ai connu le mot, c’était en math ! Les fonctions et leurs intégrales. Ensuite, très marginal, on m’a fait comprendre, et j’ai bien compris, que je n’étais pas du tout intégré socialement. Je vivais trop solitaire et trop sauvagement pour même donner le change. Un peu voyou, j’avais l’argent nécessaire pour qu’on me foute la paix, pour qu’on ne me pose aucune question. Puis pour diverses raisons, et en fonction de mes facultés, de mes capacités, je me suis intégré. Oh pas à tous les niveaux, loin de là. J’ai toujours une personnalité sauvage, une résistance aux institutions, etc. Mais j’accepte les compromis acceptables (!) dans certaines situations sociales. Pas dans toutes, ni systématiquement, loin de là.  Autrement dit, je m’intègre à la carte, comme je veux et comme je peux. Pour le reste, je ne suis pas du tout intégré, ni intégrable. Et encore, je suis citoyen français de naissance ! Alors, si j’étais d’une autre origine… voyez-vous ? !

C’est dans ce sens que je comprends les gitans de tout bord. Ils veulent vivre comme ils l’entendent. Ils veulent s’intégrer comme ils l’entendent. C’est normal. On ne peut pas plier les gens contre leur gré. Moi je comprends tout à fait qu’on se débrouille en vivant dans des bidonvilles. Je ne trouve pas ça indigne. Pas plus qu’une cabane au fond des bois. Au contraire, je trouve ce genre d’habitat assez civilisé. Si en plus on peut y ajouter un peu de sécurité… Plutôt que d’y pulvériser de la précarité… Je dis ça sans ironie, ceux qui me connaissent savent mon goût des ruines et des habitats insalubres ! J’aime vraiment les bidonvilles ; j’ai la nostalgie de ceux de Nanterre, de La Folie à Nanterre. Je trouve que les bidonvilles sont plus intégrés qu’une cabane au Canada. Plus civilisés, plus sociaux. Ce dont ils manquent, c’est de sécurité, comme les favelas brésiliens. Si en plus la Police, sous couvert de justice, rajoute de l’insécurité ! Je ne sais pas trop ce qu’a dit Manuel Vals. Toujours est-il qu’il na pas démenti les propos qu’on lui prête.  C’est donc comme s’il les avait tenus. Je préfèrerais qu’il, et la police, protège les habitants des habitats précaires, vulnérables aux violences et aux mafieux en tout genre. Que la police protège les habitants plutôt qu’elle ne les expulse, et pour aller où ? Je le demande ? Je souhaiterais que la Police s’occupe des mafieux merdiques qu’on voit traîner à la porte de Montreuil dans de grosses cylindrées rutilantes qu’ils se paient en exploitant les bulgares (très pauvres, femmes et enfants en guenilles) qui vivent là depuis quelques années, près de Puces, dans des voitures complètement délabrées. L’hiver, je ne vous dit pas le spectacle et sa désolation… L’été, ce n’est pas mieux ! Il y a des voleurs au sein de la communauté Rom ? Ha bon ! Comme si cela n’était pas naturel : il y en a dans toutes les communautés, y compris la notre : je suis bien placé pour le savoir, je l’ai été ! Il y a la Justice pour régler ça ; et aussi l’école, comme disait Victor Hugo, une école est une prison en moins ! 

*(rastaquouère : personnage exotique étalant un luxe suspect et de mauvais goût)

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